Sur la table étalé en patchwork, l’essentiel de mes
fournitures : carnet de notes, trousses avec bazar de stylos en tout
genre, loupe, scalpel, etc. Me voilà prêt pour le jour J du lendemain. Eh oui,
c’est la rentrée des classes ! C’est parti pour une deuxième année en
compagnie de François Couplan et son équipe, et de mes camarades avec lesquels
je me suis lié d’amitié (si bien que l’on se voit en dehors des périodes de
formations).
Et quoi de mieux pour se remettre dans le bain qu’un petit
rappel de terminologie ? Si, souvenez-vous des noms barbares que
l’on utilise pour décrire une plante en botanique ! Comme si les termes
appris au premier cours de la première année ne suffisaient pas, voilà qu’on
nous présente aujourd’hui de nouveaux termes ! Dur dur d’être un
botaniste…
Après ce petit échauffement cérébral, il est question
d’anatomie et de physiologie végétale. C’est vrai que jusqu’à présent, nous
n’avions pas abordé la "structure" et le "fonctionnement"
des végétaux. Je place volontairement des guillemets car les plantes ne sont
pas des machines !
Pour commencer, voyage dans la cellule végétale ! C’est
amusant et en même temps déroutant de voir à quel point la nature est bien
faite…
Dans ce gloubiboulga de matière visqueuse se cache en
réalité une véritable usine à fabriquer de l’énergie, où chaque organite
(chloroplaste, appareil de Goji, etc.) possède une fonction physiologique
indépendante et spécifique. La photosynthèse est le produit fini de cette
"usine", qui comporte néanmoins sa propre "chaine de
production" de cellules permettant à la plante de croitre, donner des
feuilles, des fleurs, des fruits…
Dans ce cours, nous avons eu l’occasion d’aller chercher
très loin dans l’infiniment petit, car pour comprendre la division cellulaire,
il faut comprendre la mitose (division chromosomique) et donc comment l’ADN se
comporte. C’est une sorte d’initiation au voyage en nous-même car la division
cellulaire n’est pas spécifique aux végétaux mais se produit chez tous les
êtres vivants, animaux, champignons, bactéries, etc. Elle se produit donc en
nous, en permanence, et contribue à nous maintenir en vie !
Je me rends aujourd’hui compte de l’envergure de la tâche
que je me suis donner d’accomplir en entrant dans cette formation. Je me
souviens avoir dit, lorsque nous nous présentions : « je
voudrais tenter de comprendre le monde (au sens large du terme), avec sagesse
et humilité ». Sacré défi…
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