Après 7 week-end en salle de cours avec, il faut l’avouer,
peu de mise en pratique sur le terrain, nous voilà tous réunis pour une semaine
« d’herborisation » ! Au programme : identification de
plantes dans leurs milieux, initiation à l’utilisation d’une flore, cueillette,
cuisine, et un peu de théorie sur les familles Orchidaceae (Orchidées) et
Poaceae (Graminées).
La scène se passe à Haut-Ourgeas, au-dessus de Barrême dans
les Alpes de Haute Provence, à 1000 m d’altitude. Le site est au cœur d’une
nature laissée à elle-même depuis plusieurs dizaines d’années, ce qui lui
confère un caractère assez sauvage ! Il est composé de plusieurs bâtiments
réhabilités : un logement pour François Couplan et son équipe, une grande
cuisine d’été couverte avec du matériel professionnel pour la cuisine en commun,
et 100 m plus haut d’une ancienne bergerie réhabilitée en dortoir pour ceux qui
souhaitent dormir en intérieur. Autour, plusieurs centaines d’hectares de
nature disponibles pour la cueillette et l’identification de plantes.
La semaine s’annonce plutôt fraiche et humide et nous
devrons la vivre en extérieur. Mais la convivialité et à la chaleur humaine auront
raison de ce froid printanier et inhabituel !
C’est aussi l’occasion pour nous de mettre en exergue les
cours de bases culinaires qui nous ont été dispensés lors du dernier week-end
(avril). Matériels, techniques, cuissons et conservations, produits, découpes,
nous aurons toutes les cartes en main pour faire de cette semaine une vraie
rencontre de chefs étoilés, sauf l’expérience… Mais nous sommes là aussi pour
ça : apprendre !
D’ethnobotanique, il en sera question à chaque fois que nous
aborderons une plante, qui après s’être présentée, nous révèlera son histoire
avec l’homme : pour la mise en pratique, chaque élève est encouragé à
présenter une plante au reste du groupe en utilisant ce qu’il a appris lors des
différents cours (spécialement les premiers qui traitaient de terminologie
botanique et des familles de plantes à fleurs), ainsi qu’en invitant les autres
élèves à approcher la plante par ses sens, ce qui peut s’avérer utile pour
reconnaitre des plantes qui se ressembleraient beaucoup mais n’auraient pas la même
odeur par exemple. Ensuite, François Couplan nous racontera son histoire, ses
liens avec l’homme ou une anecdote, ses différents usages, ses propriétés
médicinales, etc., ce qui a tendance à rendre la plante plus vivante, cela
incite à la respecter.
Pour découvrir quelques recettes à bases de plantes sauvages : cliquez ici
Pour découvrir quelques plantes sauvages : cliquez ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire