Nouveau week-end, nouveau sujet. L’Alimentation avec un
grand A, les nutriments, les régimes : constats et conséquences sur notre
santé et nos perceptions.
Pourquoi manger ? Question qui pourrait sembler bête de
sens, mais intéressante si on creuse un peu le sujet. En découle d’autres questions :
quoi manger ? comment manger ? etc.
Sans transformer l’alimentation en dogme (ce dont ne se gênent
pas certains agro-industriels…), il nous a paru important d’avoir un regard
critique sur l’alimentation et ses implications sur tous les plans. Et une fois
de plus, il s’agit de tordre le cou à un certain nombre d’idées reçues et de
fausses informations qui circulent dans les média.
C’est un vaste sujet, deux jours ne nous ont pas suffi à
aborder tous ses aspects mais, comme à chaque week-end, les cours nous ont
apporté une vision globale et des pistes de réflexion.
Nous avons d’abord passé un bon moment à discuter de l’eau,
sa composition selon les milieux, son action sur notre corps et les conséquences
de la consommation de ces différentes eaux. On apprend notamment que l’eau
minérale (à la différence de l’eau de source) est thérapeutique et
qu’elle doit être consommée en quantité modérée de par sa charge importante en
minéraux. On apprend aussi que les tisanes, thés et sirops ne remplacent en rien
la consommation d’eau seule : au contraire, ils aident à l’élimination de
l’eau dans le corps en faisant travailler davantage les reins. L’eau est source
de vie mais aussi source de polluants ! On ingurgiterait environ 1,5 kg
par an de résidus médicamenteux, métaux lourds et autres pesticides à travers l’eau
du robinet, que les stations de traitement ne savent pas encore éliminer…
Et voici encore, pour votre plus grand plaisir, quelques
idées reçues concernant des produits de (très) grande consommation :
Le pain, succès énorme dans l’histoire alimentaire
occidentale, contient de grosses molécules protéiques (notamment la glutamine)
auxquelles nos enzymes ne sont pas encore adaptées (rappelons que le pain ne
prend une place importante dans notre alimentation que depuis « seulement »
1000 ans, et que le blé d’aujourd’hui est hautement hybridé). Les conséquences
de la surabondance du pain et/ou du blé dans notre alimentation vont de l’irritation
de la paroi intestinale jusqu’aux troubles articulaires !
Selon certains auteurs, le maïs (céréale créée par l’homme
et hautement hybridée elle aussi) poserait le même genre de problème d’assimilation…
Le sucre raffiné (donc dépourvu de nutriments) n’existe pas
dans la nature. Non seulement il conduit à des réactions d’accoutumance comme
une drogue, mais il favorise la sécrétion d’insuline pour réguler la glycémie dans
le sang. Or, si sa consommation est répétée, les réserves d’insuline s’épuisent
et le pancréas s’affaiblit. A terme, l’insuffisance d’insuline conduit au
diabète…
Le lait induirait une acidification plasmatique, qui oblige
notre organisme à puiser des citrates et acides faibles organiques dans ses
réserves tampons, ainsi que du carbonate de calcium dans ses os pour y remédier.
On observe finalement une décalcification de l’organisme. Vive les produits
laitiers riches en calcium qui décalcifient !
Autre conséquences de la surconsommation de lait :
considérations éthiques. Les conditions de l'élevage laitier sont plutôt pires
pour les animaux que celles de l'élevage à viande : les petits sont séparés de
leur mère très tôt voire dès la naissance, les mâles et une partie de femelles finissent
par être envoyées à la boucherie, après avoir été nourris de lait en poudre.
Les mères sont « tirées » deux fois par jour, le plus souvent avec des machines
fonctionnant par dépression (au contraire de la traite manuelle qui masse la
mamelle et tire le lait de façon mécanique). Enfin, le lait d'élevages modernes
contient souvent des résidus de pesticides, d'antibiotiques, d'hormones, etc.
Je n’aborderais pas ici la question de la consommation de la
viande, un article entier lui est consacré (voir les sacro-saintes protéines
animales).
Et les plantes sauvages dans tout ça ?
Elles tiennent une place particulière. Longtemps considérées
comme « herbes pour les pauvres », elles reviennent aujourd’hui sur
le devant de la scène, sous les effets conjugués du « retour au naturel »
avec l’alimentation biologique et la naturopathie notamment, et des salvatrices
études scientifiques menées ces dernières décennies, « prouvant »
leur intérêt nutritionnel. Ce sont de vraies bombes nutritionnelles !
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