lundi 15 avril 2013

L’Alimentation



Nouveau week-end, nouveau sujet. L’Alimentation avec un grand A, les nutriments, les régimes : constats et conséquences sur notre santé et nos perceptions.

Pourquoi manger ? Question qui pourrait sembler bête de sens, mais intéressante si on creuse un peu le sujet. En découle d’autres questions : quoi manger ? comment manger ? etc.
Sans transformer l’alimentation en dogme (ce dont ne se gênent pas certains agro-industriels…), il nous a paru important d’avoir un regard critique sur l’alimentation et ses implications sur tous les plans. Et une fois de plus, il s’agit de tordre le cou à un certain nombre d’idées reçues et de fausses informations qui circulent dans les média.

C’est un vaste sujet, deux jours ne nous ont pas suffi à aborder tous ses aspects mais, comme à chaque week-end, les cours nous ont apporté une vision globale et des pistes de réflexion.

Nous avons d’abord passé un bon moment à discuter de l’eau, sa composition selon les milieux, son action sur notre corps et les conséquences de la consommation de ces différentes eaux. On apprend notamment que l’eau minérale (à la différence de l’eau de source) est thérapeutique et qu’elle doit être consommée en quantité modérée de par sa charge importante en minéraux. On apprend aussi que les tisanes, thés et sirops ne remplacent en rien la consommation d’eau seule : au contraire, ils aident à l’élimination de l’eau dans le corps en faisant travailler davantage les reins. L’eau est source de vie mais aussi source de polluants ! On ingurgiterait environ 1,5 kg par an de résidus médicamenteux, métaux lourds et autres pesticides à travers l’eau du robinet, que les stations de traitement ne savent pas encore éliminer…

Et voici encore, pour votre plus grand plaisir, quelques idées reçues concernant des produits de (très) grande consommation :
Le pain, succès énorme dans l’histoire alimentaire occidentale, contient de grosses molécules protéiques (notamment la glutamine) auxquelles nos enzymes ne sont pas encore adaptées (rappelons que le pain ne prend une place importante dans notre alimentation que depuis « seulement » 1000 ans, et que le blé d’aujourd’hui est hautement hybridé). Les conséquences de la surabondance du pain et/ou du blé dans notre alimentation vont de l’irritation de la paroi intestinale jusqu’aux troubles articulaires !

Selon certains auteurs, le maïs (céréale créée par l’homme et hautement hybridée elle aussi) poserait le même genre de problème d’assimilation…

Le sucre raffiné (donc dépourvu de nutriments) n’existe pas dans la nature. Non seulement il conduit à des réactions d’accoutumance comme une drogue, mais il favorise la sécrétion d’insuline pour réguler la glycémie dans le sang. Or, si sa consommation est répétée, les réserves d’insuline s’épuisent et le pancréas s’affaiblit. A terme, l’insuffisance d’insuline conduit au diabète…

Le lait induirait une acidification plasmatique, qui oblige notre organisme à puiser des citrates et acides faibles organiques dans ses réserves tampons, ainsi que du carbonate de calcium dans ses os pour y remédier. On observe finalement une décalcification de l’organisme. Vive les produits laitiers riches en calcium qui décalcifient !
Autre conséquences de la surconsommation de lait : considérations éthiques. Les conditions de l'élevage laitier sont plutôt pires pour les animaux que celles de l'élevage à viande : les petits sont séparés de leur mère très tôt voire dès la naissance, les mâles et une partie de femelles finissent par être envoyées à la boucherie, après avoir été nourris de lait en poudre. Les mères sont « tirées » deux fois par jour, le plus souvent avec des machines fonctionnant par dépression (au contraire de la traite manuelle qui masse la mamelle et tire le lait de façon mécanique). Enfin, le lait d'élevages modernes contient souvent des résidus de pesticides, d'antibiotiques, d'hormones, etc.

Je n’aborderais pas ici la question de la consommation de la viande, un article entier lui est consacré (voir les sacro-saintes protéines animales).

Et les plantes sauvages dans tout ça ?

Elles tiennent une place particulière. Longtemps considérées comme « herbes pour les pauvres », elles reviennent aujourd’hui sur le devant de la scène, sous les effets conjugués du « retour au naturel » avec l’alimentation biologique et la naturopathie notamment, et des salvatrices études scientifiques menées ces dernières décennies, « prouvant » leur intérêt nutritionnel. Ce sont de vraies bombes nutritionnelles !

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